jeudi 17 décembre 2009

Soirée-débat : Souris de tous les pays, unissons nous !


Comme on était un second samedi soir à La Paz, on a décidé de sortir et de faire un peu la fête… Du coup on a été à une conférence-débat d’un philosophe supposément autodidacte sur le thème de la décolonisation. Bon, il s’agit d’une décolonisation à la javelle et en profondeur si j’ai tout compris ; enfin de ce que j’en ai compris, parce que j’ai pas tout compris, évidement. Anna a pris plein de notes là dessus et à ce qu’il paraît elle veut en faire un truc sérieux. Déjà que ça l’était, faire d’un truc sérieux un truc sérieux, ça doit donner mal au crane.

Donc le thème, c’était la décolonisation. Et ben, ça fait bizarre d’être le méchant de l’histoire pendant toute l’Histoire. Enfin je parle pas pour moi, en tant que souris grise, je me sens pas trop concernée. Pour faire simple, l’idée était que les méchants dans tout, ceux qui menacent la planète entière et qui, il y a quelques temps, ont tout cassé ici, sont là bas (c’est nous), et les gentils, qui sont le nouveau modèle et qui eux seuls peuvent la sauver, cette planète, sont ici (c’est eux). Hi, hi, hi. J’crois que de temps en temps, Anna et Jérémy auraient bien aimé être aussi petits que moi. Enfin, de temps en temps ça fait pas de mal, non plus, d’entendre ce genre de choses. Vous imaginez ce que je ressens quand on s’enfuit en courant devant moi ? Mais quand même, cela valait le coup d’entendre et de voir ça : si on n’avait pas l’habitude que cela soit aussi direct, pour bien des exemples données, on ne pouvait qu’être d’accord.

Peut-être qu’il aurait fallu un peu plus de nuances pour être plus dans le vrai… C’est ce que je pense. Pour le moment et pour ce que j’en sais, les souris boliviennes sont presque logées à la même enseigne que les souris d’Europe. Sauf qu’ici on leur dit que le gruyère est pour elles, et que tout le monde en aura. Alors qu’en Europe, on leur dit qu’il n’y plus de gruyère. Ceci dit, ici comme là-bas, le gruyère est quand même pour les autres. Juste qu’ici, contrairement à chez nous, on espère, apparemment sincèrement, agrandir le gruyère pour qu’il y en ait plus et qu’ainsi en augmentant la taille du gruyère, ceux qui n’en avait pas avant, en aient. Bon, moi j’ai des gros doutes, parce que de toute façons, c’est quand même toujours le même gruyère. Mais ça, c’est une autre histoire…

Souris de tous les pays, unissons nous !

NB : Voici les références du livre
Pensa Bolivia, del estado colonial al estado plurinacional
De Rafael Bautista S.

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Kri kri
Irkita

1 commentaire:

  1. Irk irk!!
    oulala ca devient de plus en plus complexe ton histoire mais bon j'irais dormir un coup si ca continue comme ca, histoire de reposer mes neurones de chatte!!Ici il fait très très irk!! Il neige depuis 3 jours et ca a foutu un sacrée bordel sur la route alors ma maitresse décide parler à pas de chat! hihi!!
    Besitos irkudos
    Libertad (muuua aussi je suis contente de t'avoir comme copine Irkita!!)

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