Forcément quand on part de 4000 mètres d’altitude, on peut descendre longtemps. Et c’est ce que nous faisons. Entre Santa Cruz, la plus grande ville du pays et capitale économique qui se situe presque au niveau de la mer, et Cochabamba à 2500 mètres, il y a la région du Chapare, qui ressemble à l’Amazonie, mais qui n’est pas l’Amazonie. Ici, ça s’appelle le Tropique.
Il nous faut quelque chose comme 4 petites heures de bus pour y accéder. Mais avant de saluer Cochabamba, nous repassons quand même voir notre ami milliardaire bâtisseur de villes de rêve. On a pris ses coordonnées et fait des photos de son dernier livre, si ça vous intéresse. Mais franchement, quand il nous a raconté qu’il était il n’y a pas longtemps dans la Chiapas au Mexique pour négocier avec Marcos, les zapatistes et le gouvernement fédéral (???), la construction de l’une de ses villes-miracle, on a failli lui rire au museau. Mais on est restés polis et on ne l’a pas fait. Quelle histoire quand même ! Et si c’était vrai ?
Sur la route, nous rencontrons notre premier panneau multilingue, digne d’un Etat plurinational. Je ne saurais pas dire si c’est du quechua ou de l’aymara, mais ce n’est pas du kri-kri, por supuesto. Et nous voici arrivés : « wouf ! ». C’est le son que l’air humide et tiède à fait quand il est rentré dans mes poumons de souris. J’ai la sensation que la température à augmenté de 20°. Ca doit être ça les tropiques.
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