Nous voici en un seul morceau à La Paz, après un retour de Caranavi composé de tous les éléments définissant un transport en bus en Bolivie. Comme les guichets n’ouvraient finalement qu’à 6 heures, nous avons attendu pendant plus d’une heure avec les gens qui campent la nuit à la gare, pour essayer – sans s’y arriver - d’être au guichet les premiers à la première heure. Nous avons réussi à avoir des places en ne respectant pas tout à fait la file d’attente, ce qui est normal pour si on veut en obtenir. Une fois installés dans le bus, nous avons dandiné de la tête les yeux fermés pour ne pas voir le précipice, mais aussi complètement épuisés par la nuit de 4h30 que nous venions de (ne pas) passer. Nous nous sommes bousculés aux toilettes lors de la pause pipi. Nous avons grignoté des yucas farcies et bu du jus dans un sac plastique (à défaut de trouver de l’api, une boisson chaude à base de maïs jaune, violet et de canelle), et nous voici à La Paz … encore une fois. Et encore une fois avec plaisir.
En attendant notre rendez-vous du lendemain avec un dirigeant de l’organisation représentant les aymaras et les quechuas, les indigènes des Andes, ceux qu’on nomme en Bolivie « les originaires », nous allons saluer la partie le plus basse de la ville, la fameuse partie sud, la « La Paz des riches ». Et ben sincèrement, ça casse pas trois jambes à un humain, et moi, je préfère la « La Paz populaire » de notre quartier, 500 mètres plus haut, malgré les vitrines de gâteaux qui, après un mois d’abstinence, nous ont bien fait baver : le chocolat, ce sera pour une prochaine fois !
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