Tout texte qui parle de Mancora, surtout si c’est sur un blog de voyage, devrait commencer plus ou moins comme ça : «
Mancora, ses cocotiers, son sable jaune, ses filles en bikini, ses surfeurs blonds, etc. ». Nous serons plus originaux. Mancora, nous la verrons en mode « crustacé ». D’abord, on commence par faire la crevette qui bronze et qui a un sourire béat de bonheur après avoir barboté dans une mer « jacuzzi-naturel ». Evidement, qui dit grosses vagues, dit écume. Et de l’écume, il y en a beaucoup. Alors, ça bouillonne, comme dans une grosse casserole, avec nous dedans. La crevette qui boue.
Mancora, c’est aussi le début de l’océan Pacifique « baignable ». Plus au sud, le
courant de Humboldt, un courant froid, rend la baignade intrépide. Alors, au fil du temps, et depuis la découverte du coin par les surfeurs, le petit village de pêcheurs est devenu une station balnéaire où les riches Péruviens et les Equatoriens, riches tout court, eux, en comparaison avec les Péruviens, grâce à leur monnaie (le dollar), viennent se baigner et frimer dans des hôtels hors de prix même pour les quelques touristes occidentaux. En général, les prix à Manconra ne sont donc pas aussi bas qu’ailleurs au Pérou, même si on s’en sort avec un menu « poisson » complet pour moins de 3€ sur la plage. Entre les vagues et les jus de fruit, on récupère de
nos aventures amazoniennes et on en profite pour bosser, un peu. Anna fait des choses sérieuses, Jérémy se baigne et j’écris nos aventures. A cette époque là, j’ai même réussi à rattraper mon retard endémique et à n’avoir plus que 5 jours de retard… C’était il y a bien longtemps …
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