lundi 17 mai 2010

09-02-2010 : En attendant le Paradis …

… on souffre encore un peu. On vient de franchir la distance entre Jaen, dans les Andes côté Amazonie, et Chiclayo, sur la côté pacifique, de nuit. Rien de très original, je sais, si ce n’est que d’habitude, après une nuit de transport, on arrive à destination et on s’y pose. Cette fois-ci, il nous manque encore deux escales pour arriver à notre but, sachant que la veille au matin on était à Huampami, sur le Rio Cenepa , en plein territoire awajun. Alors, on enchaine. Piura, 4 heures de bus (ridicule !). On s’occupe en admirant nos blessures de guerre, c'est-à-dire, pour l’essentiel, nos boutons de « moucherons-arracheurs-de peau-dont-les-boutons-s’expandent- au-grattage-et-qui-grattent-très-fort-justement ». Nos mollets sont là pour en témoigner. Anna et Jeremy ne sont pas beaux à voir. Moi non plus. Par la fenêtre, défilent, depuis maintenant plus de 24h, des paysages de plus en plus arides. Nous sommes de nouveau dans le désert côtier. Quel contraste ! Seuls quelques derricks (non, pas celui de la série)  à l’allure d’animaux préhistoriques s’agitent à l’horizon. Nous voici enfin arrivés: Mancora, LA STATION balnéaire péruvienne.


Vous savez ce que c’est que le bonheur ? Après 5 jours d’expatriation dans des territoires amazoniens dont les chefs-lieux n’apparaissent même pas sur des cartes et quasiment 48 h de transport, nous nous vautrons dans un fauteuil en bambou, après avoir piqué une tête dans la piscine de notre hôtel pour se rincer du sel d’une mer magnifique. Au bout de 3 mois de voyage et de conflits socio-environnementaux, nous savourons ce moment de paix et de confort (dans l’hôtel le moins cher de la plage, il faut pas exagérer !). Demain, programme chargé : plage et plage ! Enfin, du moins pour moi. 


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Kri kri
Irkita

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